Par Christian Gingras
Ceux qui fréquentent le Stade Canac le savent : il y a quelque chose d’unique dans l’ambiance qui y règne. Ce n’est pas qu’une question de baseball et de championnats. C’est un mélange d’énergie, de respect, de passion, et surtout, d’un formidable lien entre les joueurs, l’organisation… et les partisans. Tous ceux et celles qui ont la chance de vivre les matchs de l’intérieur, sur le terrain ou près de celui-ci, n’ont envie de vous dire qu’une chose : ce que vous, les partisans, apportez aux Capitales, c’est inestimable.
Les joueurs le sentent. Ils en parlent entre eux. Ils savent qu’à Québec, on ne vient pas simplement passer une soirée d’été au baseball : on vient vivre le match. Vos réactions pendant les rencontres, qu’elles soient des éclats de joie, des encouragements ou même des protestations bien senties sur un appel serré, montrent aux joueurs que vous êtes avec eux, que vous suivez chaque jeu, chaque lancer. Cette attention soutenue, ce respect pour le jeu, ça fait toute la différence. Et ça, ce n’est certainement pas la situation dans tous les stades.
Lors des cérémonies d’avant-match, cette énergie prend une toute autre forme : elle devient rassembleuse, chaleureuse, presque solennelle. Entendre tout un stade entonner l’hymne national, c’est toujours un moment fort. Et que dire des applaudissements nourris pendant la présentation des joueurs et pour ceux qui soutiennent l’équipe par leurs partenariats corporatifs. Il n’y a pas de retenue, pas de demi-mesure. Vous célébrez ces gens comme s’ils faisaient partie de votre famille, et c’est exactement ce que ressent l’organisation.
Même lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu – un pépin technique, un micro qui coupe, une présentation qui déraille – il y a toujours cette volonté collective d’embarquer, de soutenir, de faire en sorte que le moment reste spécial. On l’a vu encore récemment, alors que le système de son a flanché en pleine présentation des joueurs lors du match d’ouverture du 20 mai dernier. La foule n’a pas hésité une seconde : elle a levé la voix, elle a applaudi, elle a soutenu PeeWee, l’animateur de foule, pour qu’il ne soit pas seul à tenir le fort. C’était beau, c’était fort. Et c’est là qu’on voit que les Capitales, c’est bien plus qu’une équipe de baseball.
Il y a aussi Capi, bien sûr. Impossible de ne pas mentionner cette mascotte adorée de tous, des tout-petits aux habitués. Capi, c’est un peu le trait d’union entre tous les membres de cette grande famille qu’est le public du Stade Canac. Parce que oui, il y a une famille ici. Des visages qu’on revoit à chaque match, des traditions qui se créent, des amitiés qui naissent dans les gradins. Et de l’autre côté de la clôture, les joueurs et le personnel n’en manquent pas une miette. Ils voient tout ça. Ils le ressentent. Et ils veulent, eux aussi, vous en redonner autant que ce que vous leur offrez.
Merci d’être là. Merci d’être vous.