par Maurice Dumas

Les Capitales ont prolongé la carrière d’Anthony Quirion d’au moins une saison. Profitons du moment présent avant de spéculer davantage sur son avenir.

Après sa libération de l’organisation des Phillies de Philadelphie au printemps 2024, le baseballeur des Cantons de l’Est se joint aux Capitales pour disputer ce qu’il croit être sa dernière année professionnelle. Un milieu inspirant et des moments magiques pendant les séries éliminatoires le font changer d’idée. Il décide de consacrer une deuxième saison à l’équipe québécoise avant d’entreprendre des études universitaires.

«Je ne pouvais pas m’arrêter comme ça, confie-t-il. Je venais de vivre ma plus belle année dans le baseball. J’ai vite confirmé mon retour.»

Choisi le joueur par excellence de la troisième conquête des Capitales dans la Ligue Frontière, il a repris là où il avait laissé en septembre. Son bâton a résonné dès les premières semaines de la présente campagne. Comme s’il était encore sur son erre d’aller. Les gens s’émerveillent encore de ses trois circuits de deux points en finale contre les Wild Things de Washington, surtout celui qui sacrait les siens triples champions! «C’était tellement tentant de revenir, enchaîne-t-il. A Québec, on joue d’abord et avant tout pour gagner. On évolue dans un Stade Canac rempli de partisans extraordinaires. Tout le monde pousse dans la même direction et ne pense qu’à la victoire.» On lui avait toujours parlé en bien des Capitales et du public de Québec. «C’est encore mieux que tout ce qu’on m’avait raconté, insiste-t-il. Faut pratiquement le vivre pour le croire».

Anthony Quirion a le don d’exceller dans les moments opportuns. La présence de coéquipiers sur les sentiers le rend encore plus redoutable. Il a terminé deuxième, l’an dernier, dans la colonne des points produits, en faisant croiser le marbre à 52 compagnons de jeu. Son début de saison permet de croire qu’il éclipsera facilement cette marque. On peut d’ores et déjà affirmer que son apport le situe dans la lignée de plusieurs Québécois qui ont fièrement arboré les couleurs des Capitales au fil des ans.

Il remplit plusieurs missions au sein de la troupe dirigée par Patrick Scalabrini. On le retrouve au coeur de l’ordre offensif. Sa polyvalence le place tantôt derrière le marbre, tantôt comme frappeur désigné. Il alterne également aux deux extrémités du losange.

L’athlète de 27 ans joue donc un rôle primordial dans le départ canon des siens cette saison. «Nous avons l’équipe pour viser un autre championnat, estime-t-il. Il importe de ne pas nous laisser distraire par notre départ. La saison est longue et tout peut changer rapidement».

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