Le mois de septembre apporte toujours les mêmes émotions chez les partisans des Capitales: la fébrilité et l’excitation. Les Capitales entrent en séries et, encore une fois, ils le font après une saison exceptionnelle, pendant laquelle plusieurs records sont tombés : 67 victoires, un nouveau sommet d’équipe. Mais aussi Jarrod Belbin avec ses 32 doubles, Kyle Crowl et ses 83 points marqués, Braeden Allemann avec 144 retraits au bâton. Ces performances racontent la qualité et l’excellence de ce groupe de joueurs d’exception.
Mais la saison ne s’explique pas seulement en chiffres. Elle se vit aussi, et surtout, dans l’ambiance du Stade Canac. Chaque soir, cette fameuse magie a fait son apparition. Les partisans qui remplissent les gradins, la pluie qui n’arrête personne, les applaudissements et les encouragements qui durent jusqu’au dernier retrait. C’est cette fusion unique entre joueurs et partisans qui fait du stade un endroit à part.
Sur le terrain, ce qu’on a vu, c’est une équipe. Pas seulement des joueurs qui jouent de façon individuelle. Chacun a joué pour l’autre, avec cette volonté de gagner ensemble. C’est ce qui crée cette magie et ce qui fait que cette équipe peut aller plus loin que les statistiques.
Patrick Scalabrini a, encore une fois, prouvé sa grande valeur. Son talent de recruteur, son instinct de motivateur et sa façon de garder un vestiaire uni expliquent beaucoup de choses. Derrière lui, il y a bien sûr une organisation qui ne ménage aucun effort pour que les joueurs n’aient qu’à faire une chose: gagner. C’est cette combinaison qui fait la force des Capitales.
Trois championnats consécutifs dans la Ligue Frontière, c’est déjà énorme. Un quatrième viendrait placer Québec dans une autre catégorie, celle des grandes dynasties du baseball indépendant. Le défi est grand, mais l’élan est bien présent.
Alors, place aux séries! Chaque frappe, chaque attrapé, chaque lancer, chaque point va compter. Ce 4e championnat, on veut le vivre avec vous. Parce qu’ici, à Québec, les Capitales et leurs partisans avancent toujours ensemble. Et c’est ensemble qu’on va écrire la suite de cette belle histoire.
