Un texte de Christian Gingras
Il y a des soirs où le baseball devient bien plus qu’un simple jeu. Hier, au stade Canac, nous avons tous été témoins — encore! — de ce qui rend ce lieu si unique et cher au cœur des partisans : la magie. Avec deux retraits et deux prises en 9e manche, les buts remplis, trois points derrière le Rox, Marc-Antoine Lebreux a frappé un grand chelem qui a propulsé les Capitales vers une victoire très émotive. Une fin de match digne des plus grands scénarios, un moment qui sera inscrit dans tous les résumés de la saison 2025. Et après plusieurs années au sein de l’équipe, Lebreux obtient SON moment, comme plusieurs de ses coéquipiers l’ont obtenu dans le passé.
Cette magie, elle ne naît pas seulement du talent des joueurs. Elle prend racine dans l’énergie incroyable des partisans qui remplissent les gradins soir après soir. Vous, les partisans, êtes la force invisible qui pousse l’équipe à y croire jusqu’au tout dernier lancer. Un match de baseball n’est jamais fini tant que le dernier retrait de la dernière manche n’est pas officialisé. Vos applaudissements, vos encouragements, vos cris d’enthousiasme résonnent dans chaque recoin du stade et se transmettent aux joueurs, qui puisent dans cette énergie collective pour accomplir l’impossible.
Depuis des années, le stade Canac est le théâtre de retours spectaculaires, de coups sûrs salvateurs, de lancers décisifs et de victoires inespérées. Que ce soit en saison régulière ou en séries éliminatoires, l’histoire des Capitales est marquée par ces moments où tout bascule, où un seul élan de bâton suffit pour faire chavirer tout un stade et allumer le feu de milliers de partisans.
C’est aussi ça, la tradition gagnante des Capitales — cette capacité à ne jamais abandonner, à croire jusqu’au dernier instant, à puiser dans l’esprit d’équipe et la confiance mutuelle. Les joueurs savent qu’ils peuvent toujours compter sur le soutien indéfectible de leurs partisans, qui se lèvent comme un seul homme à chaque occasion de renverser la vapeur.
Les célébrations après ces victoires improbables font partie intégrante de cette magie. Voir le banc des Capitales se vider, les joueurs se précipiter vers le marbre pour accueillir le héros du moment, entendre la foule exploser de joie et sentir l’adrénaline collective envahir le stade… ce sont ces moments qui font du stade Canac un endroit différent.
Merci d’y croire, soir après soir. Merci de continuer à faire vivre cette magie qui fait des Capitales de Québec bien plus qu’une équipe ordinaire.